9mm vs .45 ACP : le combat éternel des gens qui ont trop de temps libre

9mm vs .45 ACP : le combat éternel des gens qui ont trop de temps libre

Introduction : quand calibre rime avec concours de kiki

Un jour, un gars au stand m’a dit : “Le 9mm, c’est pour les femmes.” Je l’ai regardé recharger son .45 comme s’il montait un meuble IKEA… et j’ai compris que le vrai drame, c’était pas le calibre, c’était son ego.
Ce duel entre le 9mm et le .45 ACP est devenu une sorte de danse rituelle sur les forums, comme si chaque tir devait valider une virilité millimétrée.
Aujourd’hui, on va tout passer à la moulinette :

données, clichés, et arguments de clavier guerrier.

 

I. Le contexte technique, sans langue de bois

A. Capacité, recul, efficacité — faisons les présentations

Le 9mm, c’est 15 à 17 coups dans un chargeur standard. Le .45, c’est 7 à 10. Donc déjà, c’est un duel entre “je vise beaucoup” et “je prie fort”.
Le recul ? Le .45 tape comme un bœuf bouilli. Le 9mm te laisse aligner plus vite. Niveau balistique, les balles modernes en 9mm ont rendu caduc le “plus gros = mieux”.
C’est un peu comme comparer un SUV à un kart de compétition. L’un est lourd et confortable, l’autre est nerveux et précis.

B. Les bêtises qu’on entend encore

  • “Le .45 arrête un buffle” → Sauf qu’en self-défense, tu tires pas sur le Serengeti.
  • “Le 9mm, ça fait juste des chatouilles” → Dis ça à un gilet pare-balles après trois impacts JHP +P.
  • “Le .45, c’est ce que portait mon grand-père en 1944” → Oui, et il fumait aussi 3 paquets par jour. Pas un modèle de longévité.

C. Les facteurs qu’on oublie toujours

  • Le coût des munitions : s’entraîner en .45, c’est vendre un rein au marché noir. Le 9mm, c’est encore abordable.
  • La disponibilité : en pénurie, bonne chance pour trouver du .45 à moins d’un euro la cartouche.
  • Le port quotidien : le .45 est plus lourd, plus large, plus difficile à dissimuler.

II. Ce que tu crois savoir (et que t’as mal lu sur Reddit)

A. Le mythe du stopping power

Le “stopping power”, c’est l’astrologie de la balistique. On te parle de one-shot stop, mais dans la vraie vie, c’est placement, répétition, et sang-froid qui comptent.
Même le FBI a laissé tomber le .40 pour revenir au 9mm. Pas par mode. Par efficacité mesurée.

B. Deux calibres, deux mentalités

Les puristes du .45 te regardent de haut avec leur look de shérif fatigué. Les tireurs 9mm, eux, envoient des double-taps avant que l’autre ait sorti son chargeur mono-colonne.
Mon avis ? Le 9mm gagne à la régularité. Mais je garde un .45 pour les jours où j’ai besoin de me rappeler que j’ai une épaule gauche.

C. Et toi ? T’as les mains pour quoi ?

Un .45, c’est un calibre exigeant : plus lourd, plus sec, plus cher. Si t’as pas le grip ni les moyens, c’est comme mettre un V8 sur une trottinette. Le 9mm, c’est comme un vélo électrique bien réglé : rapide, fiable, fun.

III. Anecdote réelle : le test du café renversé

Stage de self-defense. Scénario : terrasse de café, agression fictive. Mon pote, en .45, galère à sortir son arme sous son t-shirt trop serré. Il renverse son café, perd son chargeur, et se fait “toucher” par l’instructeur en 2 secondes.
Moi ? Glock 19, 15 coups, extraction fluide. Simulation réussie.
C’est ce jour-là que j’ai compris qu’un calibre, c’est rien sans la capacité à le dégainer… et à pas t’asperger d’expresso.

IV. Ce que les forums n’expliquent pas

  • Les silencieux ? Le .45 est subsonique de base, oui. Mais le 9mm se gère très bien aussi, avec le bon setup.
  • L’usure mécanique : tirer en .45 fatigue plus vite tes pièces. Ton portefeuille aussi.
  • Le facteur mental : un calibre que tu maîtrises ≠ un calibre que tu fantasmes. Teste les deux, puis choisis avec ta main, pas ton ego.

Conclusion : le résumé sans filtre

  • “9mm ou .45, si tu vises dans le genou, l’effet est le même.”
  • “Tu préfères une balle de plus ou un avis de décès plus lourd ?”
  • “Le meilleur calibre, c’est celui que t’as testé dans la boue, pas celui que t’as lu dans un commentaire YouTube.”
  • Entraîne-toi, sois réaliste, et choisis un calibre pour ton usage — pas pour ton image.

Related Articles